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Parapro - Formation initiale - Coûts

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FORMATION INITIALE

Avertissement : Le candidat stagiaire doit prendre rendez-vous pour une VISITE MEDICALE de première admission auprès d'un centre d'expertise médicale du personnel navigant (voir adresses utiles) puis faire établir une carte de stagiaire de l'Aviation civile ; nous vous accompagnons dans ces démarches.

Formation et réalisation de 6 sauts pour un coût pédagogique de 1960€.

A votre charge veuillez compter au moins 535€ de visite médicale d'admission , 65€ d'établissement de carte de stagiaire et de 132€ d'assurance.

Selon les conditions météorologiques ou aléas aéronautiques la formation peut être écourtée ou différée en partie ou totalement voire déplacée sur un autre centre école conventionné par l'Ecole du parachutisme français-YepYep parachutisme.

L'hébergement est possible à proximité mais est en sus et à la charge des stagiaires. (Repas, chambre)

 

 

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Adeline Gray - Premier avec un parachute Nylon

Adeline Gray:

La premier saut avec parachute en nylon par un parachutiste professionnel

 Le 6 juin 1942, Adeline Gray, âgée de 24 ans, effectue le premier saut avec un parachute de nylon.

Les premiers parachutes nylon ont été fabriqués par Pioneer Parachute Co. de Manchester, Connecticut. La première descente avec une voile en nylon a été faite par leur parachutiste d'essai, Adeline Gray, sur Brainard Field, Hartford, Connecticut, le 6 juin 1942. Floyd Smith Pioneer Parachute Company effectuera des preuves-tests devant les responsables militaires, confirmant la sécurité de leur nouveau matériau et de sa conception. Smith fut le principal concepteur du premier parachute à chute libre qu'il développa pour l'US Air Services à McCook Airfield en 1919.

Travaillé chez Pioneer Parachute en tant que parachutiste d'essais, Adeline Gray est finalement devenue chef du département de pliage et réparations. Elle était connue pour ses sauts en parachute lors de spectacles aériens à travers le pays. Après son fameux saut, Mme Grey est devenue l'icône publicitaire pour Camel Cigarettes. LIFE magasine diffusa des photos de son saut historique en direct et encourageaient les lecteurs à tester les cigarettes Camel.

Avènement du Ripstop

Avec les approbations militaires américaines puis le certificat de production fédérale et de l'ordre technique standard TSO C-23, tous les fabricants de parachutes ont commencé à utiliser le nylon. Devenant le choix généralisé, pour son excellente résistance mécanique, son élasticité, sa résistance à la moisissure, le nylon, relativement moins cher est également un matériau léger, séchant rapidement. Il est résistant à l'abrasion et aux produits chimiques. Les parachutes seront faits de Nylon sergé ou de nylon ripstop. Le tissu Ripstop Nylon pour parachutes est tissé de manière spécialisée avec des fils très épais pour créer un motif de petits carrés. Quand dans déchirures se produisent dans la voile, les carrés de structure les empêchent de se propager.

True Comics Adeline Gray

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Histoire-Le sauvetage des aérostiers

 

L'aérostation et les premiers sauvetages en parachute

 

Au début de la Première Guerre mondiale, l'aérostation française est très limitée. Les ballons sphériques sont peu performants et les treuils à vapeur lents et poussifs alors l'aviation allemande détruit de nombreux aérostats lors de l'offensive d'automne en Champagne ; on commence à songer à l’utilisation du parachute. Le commandement demande alors aux ateliers aérostatiques de Chalais-Meudon de trouver une parade. On pense à armer la nacelle de deux mitrailleuses pour riposter aux attaques mais les ballons tombent encore

Il est urgent de donner aux observateur une bouée de sauvetage, le Grand Quartier Général demande la mise au point rapide et la fabrication des parachutes sur la proposition du lieutenant JUMESCH et du capitaine LETOURNEUR , officiers de l'aérostation.

La réalisation est rapide car le matériel est en partie étudié. JUCHMES, ancien pilote du dirigeable « LEBAUDY », avait peu avant 1914, réalisé un parachute qu'il destinait à ces appareils ; il  lui suffit de perfectionner son matériel en adjoingnant une ceinture-harnais et un sac.

Le parachute 1915, conçu par JUMESCH et testé par DUCLOS.

Ils confectionnent alors rapidement un parachute qu'ils testent à l'aide de charges de 80 kg. Puis le prototype est essayé par Constant DUCLOS, un fusilier marin, affecté aux ateliers de Chalais-Meudon, qui effectue le 17 novembre 1915 le premier saut en parachute de l'histoire militaire française. Le parachute est homologué, la construction en série est déclenchée. En décembre 1915, les observateurs en sont pourvus.

Toutefois, confier sa vie à cet engin si peu connu et d'apparence si frêle, est angoissant, même devant la perspective terrifiante d'être brûlé. Alors que la construction des parachutes est menée à grande allure à Chalais Meudon, JUCHMES , part sur le front pour donner « le moral parachutiste » accompagné de DUCLOS, lequel exécute, sans le moindre incident, 23 sauts en parachute devant les observateurs pour les convaincre.

Le 16 mars, le lieutenant Levasseur d'Hierville, observateur à la 68e compagnie, ascensionne à hauteur du fort des Sartelles face à la Côte du Talou. Son ballon se trouve à 1 100 m, lorsqu'un avion français, volant à basse altitude, heurte le câble qui se rompt. Levasseur décide de sauter, récupérant le matériel confidentiel, carte, croquis, consignes.

Sa descente dura 15 minutes, il atterrit à 400 m des lignes allemandes. Il devint le premier parachutiste français à avoir effectué un saut devant l'ennemi.

Le parachute équipa tout de même un grand nombre de ballons d’observation et on dénombre de 1916 à 1918, 157 descentes effectuées par des pilotes et des observateurs français. Mais ceci n’est rien sur les 200 000 pilotes Français, Italiens, Anglais, Américains, Allemands et Russes morts durant cette guerre dont 25 % auraient pu être probablement sauvés s’ils avaient été munis d’un parachute.

 

 

 
Constant Duclos est le premier parachutiste militaire français, c'était un marin.
Quand la Première Guerre mondiale éclate, il est affecté au premier bataillon des Fusiliers Marins. Il survivra à la bataille de l'Yser. 
Sa connaissance des cordages lui permet d'intégrer l'aéronautique en 1915.

Constant Duclos participe à un projet de parachute destiné à sauver la vie des aérostiers (aéronaute).

En effet, lors de l'offensive d'automne en Champagne du général Joffre, l'aérostation perd plusieurs ballons. Le commandement demande alors au centre de Chalais-Meudon de trouver une parade. On pense tout de suite à armer la nacelle mais deux officiers de l'aérostation, le lieutenant Jumesch, et le capitaine Letourneur, proposent d’utiliser le parachute.

Jumesch, ancien pilote de dirigeable confectionne alors rapidement un parachute qu'il teste à l'aide de sac de sable de 80 kg. Puis son prototype est essayé par Constant Duclos, un fusilier marin.

Constant Duclos effectue à Courtellemont (ville disparue sous les bombardements) le 17 novembre 1915 à 16 heures à 300 m d'altitude le premier saut en parachute de l'histoire militaire française. Il lui faudra 4 longues minutes pour atteindre le sol1.

En décembre 1915, le parachute est homologué ; la construction en série est alors entamée.

Constant Duclos est ensuite envoyé en zone armée afin de convaincre les aérostiers d'utiliser ce nouvel outil. Il effectuera alors vingt-trois descentes en parachute, établissant ainsi le record du plus grand nombre de sauts de la Première Guerre mondiale.

Titulaire de la médaille militaire, chevalier de la Légion d'honneur en 1937, la rosette de la Légion d'honneur lui fut décernée un an après sa mort, en 1963.

 

 

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